Ville d'Angoulême, Élections municipales 2026
Utilisateur • mzs26
par mzs26 - 2025-10-06 23:24
Chères Citoyennes, Chers citoyens,

Mon engagement pour Angoulême est celui d’une vie de rencontres, d’une passion pour notre ville, d’un attachement à sa beauté endormie. C’est l’engagement pour le sérieux, le respect et l’écoute de la voix de toutes et tous, au delà des partis, au delà des égo.

Cet engagement ne souffre d’aucune ambiguïté, Angoulême n’est pour moi ni une étape ni un tremplin. Le cœur à gauche et la tête pleine d’idées, ancrée dans le réel, je ne vous cacherai pas l’ambition créative que j’ai pour elle, pour nous, pour vous. Je souhaite construire et partager avec vous cette envie : mobiliser toutes les énergies qui sommeillent partout dans nos quartiers, pour tous ensemble, changer la Ville.

Cette ambition se heurtera au changement climatique, à cette pauvreté insupportable qui s’installe durablement, au travail qui ne paie pas assez, à l’insécurité quant à notre devenir. Nous ferons face à une réalité qui ne nous ménage pas ; mais les liens et la solidarité que nous saurons retrouver nous feront tenir debout face aux vents contraires.

Je veux une commune ambitieuse, verdoyante et juste. Que chacune, chacun, des plus aisés aux plus précaires, du nouveau-né au plus âgé, puisse trouver sa place arborée dans la cité. Un patrimoine qui affirme sa beauté dans tous les actes municipaux sans laisser personne à la rue, ou le ventre vide à l’école. Que nos espaces publics soient un lieu de partage plus que de passage, de repos autant que d’activités économiques, culturelles ou sportives, qu’aucune femme ne s’y sente inquiétée. Que nous n’ayons pas peur de changer la Ville.

Avec humilité et avec coeur, avec humanisme et avec enthousiasme, je suis aujourd’hui candidat pour être votre prochain Maire.

Je vous propose un cap, un projet et d’y consacrer toute mon énergie, toute ma passion, et toute ma volonté, d’être à vos côtés à chaque instant, pour vous servir.
par mzs26 - 2025-06-13 23:22
Mes amis,
Quel plus beau décor que cette ville, dans sa plus simple expression, pour parler d’elle et de nous. Ce jardin, cette agora, ce lieu où commence peut-être une nouvelle histoire.

Une histoire que je vous invite à écrire ensemble.

Angoulême, ce petit bijou de calcaire dressé sur son plateau, entre Bordeaux et Paris. Ville des festivals, ville de culture, ville riche de ses talents, de sa diversité et de son envie d’agir.

Mais une ville que nous avons vu se figer. Se vider. Se fracturer.

Depuis douze ans, cette majorité municipale est sourde aux quartiers, aveugle aux urgences sociales, souriante devant les caméras mais absente quand la réalité frappe.

Depuis six ans, je combats cette immobilité. Pas pour moi, mais pour cette ville que j’aime. Pour ses enfants. Pour ses invisibles.

Avant même de proposer, d'interroger les citoyennes et citoyens de cette ville, nous devons rester lucides sur l’état de nos quartiers,

Lucides sur l'état de nos centres sociaux, en cendre, en difficulté financière ou sous l'emprise du clientélisme,

Lucides sur l’état de nos infrastructures, de notre centre communal d'action social,

Lucides sur l'état de nos places désertes, mornes plaines, sans un rire d’enfant.

Lucides, enfin sur l’extrême droite qui gagne autour de nous, de Trump à Poutine et plus proche de nous, Caroline Colombier.

Aujourd’hui, les défis sont immenses : le décrochage social, la perte de lien, le mépris du quotidien, la transition énergétique ignorée, la pauvreté banalisée, l’urbanisme déshumanisé.

Angoulême a été gouvernée comme un tableur Excel. Il est temps de la diriger comme une cité vivante, sensible et solidaire.

Je ne viens pas ce soir avec une promesse en l’air. Je viens avec un chemin.

Mon désir profond est de transformer cette ville. Et je tends la main, sincèrement, à toutes celles et ceux qui veulent le faire avec moi.

Nous devons mettre en place des ruptures fortes, sur notre politique sociale.

Avec la création d'un observatoire des inégalités dans notre ville, nous offrirons une solution à ces services qui ne se parlent plus, à ces politiques publiques en silo, séparées les unes des autres, et qui ne sont plus lisibles par nos concitoyens.


Un Observatoire des inégalités qui bien plus qu'observer devra conduire les orientations budgétaires d'abord et conduire notre politique femme/homme, conduire à l'éradication de la grande pauvreté, conduire à ce qu'aucun gamin d'Angoulême n'aille, le matin, à l'école primaire ou maternelle le ventre vide, un Observatoire qui guidera notre aménagements du territoire pour réduire ces fractures entre les quartiers et entre les angoumoisins.


Un défi monumental nous attend également sur le plan de circulation et évidemment, nos déplacements dans Angoulême et le Grand Angoulême. Il est plus que temps de nous poser collectivement autour de la carte et de dessiner ENFIN un plan qui réponde aux défis du 21ème siècle.

Un plan qui réinventera les déplacements entre la ville haute et la ville basse, entre les quartiers, et les communes voisines, un plan qui fera respirer la ville, qui désengorgera ses artères bouchées aux heures d’affluence et améliorera notre atmosphère et notre qualité de vie.

Nous aurons également à assumer Un défi immense sur la culture.

Notre ville, celle des festivals, se sépare peu à peu de ses habitants. Si j'ai défendu pendant cinq ans les intérêts et l'identité de la Ville pour que ces événements ne soient livrés au appétit marchands, nous devons nous réveiller car on ne peut vivre éternellement sur l'héritage des autres.

À l'heure historique où nous pouvons renégocier les conventions avec le festival international de la BD, je m'engage ici, à réfléchir sur un retour de la gratuité du FIBD pour les familles angoumoisines.


Angoulême, notre belle ville endormie, mérite un réveil en fanfare. Cela nécessitera du travail, un investissement inconditionnel, une foi sans faille dans notre potentiel, dans notre attractivité, et une confiance absolue en nos concitoyens qui comme vous, comme moi, aimons cette ville avec passion.

Au delà des égos, au delà des divisions partisanes, vous comprenez que je vous propose ici plus qu'un référendum ou un duel avec le Maire sortant, mais un projet, une vision claire, un engagement total sans aucune autre ambition que de changer la Ville.


Le constat aujourd’hui, c’est que des initiatives existent, mais que malgré tout le travail accompli, malgré toute la bonne volonté, tous les talents rassemblés, l’union peine à se faire et que si nous n’y prenons pas garde, la gauche partira de nouveau divisée. Et cela, je ne pourrais jamais m’y résoudre.

Travaillons ensemble, et non sur des étiquettes, travaillons sur un engagement.
Car le seul camp qui mérite de triompher, ce n’est pas celui de la pureté, mais celui du compromis, c’est celui qui rend leur dignité à celles et ceux que la majorité actuelle a trop longtemps abandonnés.


Je le dis à Patrick Mardikian, à nos amis écologistes, au Collectif :
Je ne prétends pas être le seul à vouloir le bien d’Angoulême : durant six ans, nous avons mené comme les doigts d’une main une opposition frontale à Xavier Bonnefont, tous ensemble, peu importe nos étiquettes, nous n’étions pas d’accord sur tout, mais nous avons oeuvré ensemble pour défendre nos idées communes.

Au Collectif citoyen, je dis ceci :
Votre méthode est admirable. Elle redonne sens au mot démocratie. Alors, rassemblons-nous.
Il y a de la place pour votre mode de gouvernance et pour vos talents, et une union n’est pas une fusion. C’est un accord humain où vous pourrez prendre toute votre part.

Aux Verts, je dis ceci :
C’est par l’union que nous avons pu accéder aux responsabilités en 2008, vous avez pu développer vos idées, souvent novatrices, vous avez changé la ville et améliorer le confort de vie de tous les angoumoisins.
Mais le plan de circulation que nous portions ensemble il y a 15 ans, est aujourd’hui enterré. Je propose qu’on le ressorte. Qu’on le réinvente. Qu’on l’applique.
Je ne vous demande pas un ralliement. Je vous propose un contrat. Votre place pleine et entière dans un projet sérieux, écologiste, crédible, radical dans ses ambitions mais pragmatique dans sa mise en œuvre.

Et enfin, à toutes celles et ceux qui n’ont ni carte, ni repère, ni temps à perdre, je dis ceci :
Vous êtes la majorité silencieuse. Vous êtes ceux que le système a lassé, fatigué, écœuré. Vous êtes ceux que je veux convaincre. Non par des discours, mais par des actes. Par une méthode, une équipe, un projet. Pas une somme de promesses, mais une vraie bascule.

Je ne suis pas parfait. Mais je suis constant. Je ne suis pas consensuel. Mais je suis intègre. Je ne suis pas l’homme de tous les partis. Mais je suis prêt à travailler avec toutes les bonnes volontés.

Aujourd’hui je suis ici devant vous avec le désir ardent de travailler tous ensemble et dans un rassemblement de toutes les bonnes volontés pour rendre à Angoulême la beauté et la place qu’elle mérite.

Ce soir, je vous le dis avec force :
Je suis prêt à conduire une liste d’union, ouverte, pluraliste, sérieuse, claire sur sa boussole. Je ne confonds pas rassemblement et renoncement.
Je tends la main à toutes celles et ceux qui veulent, non pas figurer, mais agir. Rien de grand ne s’est fait sans enthousiasme. Rien de durable ne se fait sans rassemblement.

Il est temps.

Temps de sortir Angoulême de sa torpeur. Temps de réveiller ce qui fait la grandeur d’une ville : ses citoyens.

Temps de construire, ensemble, un pouvoir de proximité, humain, joyeux, exigeant, enfin tourné vers l’intérêt général. Je vous propose un projet. Une énergie.

Et je vous propose de le faire ensemble. Avec clarté. Avec loyauté. Et avec cœur.

Merci.